Mont Blanc par le Dôme du Goûter - 23 et 24 juillet 2014

Pour continuer dans une bonne lancée, Claire et moi décidons d'aller passer deux jours en montagne. Claire me propose une seconde fois d'aller faire de la neige, j'avoue initialement je serais bien allée faire du mixte ou du rocher mais bon, quand elle me propose le Mont Blanc, j'accepte avec joie!

Après tout, des milliers de personnes viennent chaque année à Chamonix pour en faire l'ascension et moi, après quelques années de vie ici, je n'y suis toujours pas allée!

Nous partons donc des Houches, où nous prenons le téléphérique de Bellevue, puis nous rendons à l'arrêt du train, pour prendre le Tramway du Mont Blanc qui nous monte jusqu'au Nid d'aigle! Que de découverte pour moi, car je n'avais jamais eu l'occasion de prendre, ni l'un, ni l'autre!

Comme quoi il y a un début à tout.

Nous voilà donc parties tranquillement pour monter jusqu'au refuge du Couvercle, où nous passerons la nuit.

Nous passons donc devant le Refuge de Tête Rousse, et arrivons au pied du fameux Couloir du Goûter dont nous entendons régulièrement parlé, causant un grand nombre d'accident de par des chutes de pierres!

A voir, rien d'impressionnant, mais avec tout ce qu'on entend avec un mari en PG, on fait attention! Nous passons donc précautionneusement, encordées et arrivons de l'autre côté sans difficulté! Ça c'est fait.

Puis nous poursuivons jusqu'au refuge du Goûter, nous croisons pas mal de monde tant à la montée qu'à la descente. Nous sommes un peu sur l'autoroute de la montagne. Les bruits que j'avais entendu disaient que la voie normale du Mont Blanc ce n'était que de la marche, me voilà surprise, car finalement ça grimpouille un peu. Montée au refuge un peu physique car Claire la fusée me fait tirer la langue, ce qui me fait un peu râler (pour changer).

Arrivées de bonne heure au refuge et sachant que la nuit sera très courte et dans un grand dortoir. On opte pour une sieste préventive!

Levées très tôt, pour un départ prévu à 2 heures 30 , nous constatons que la météo n'est pas de la partie! Il a neigé dans la nuit et là ça continue à neigeoter et on est dans le brouillard.

Beaucoup de monde, ayant prévu tout comme nous l'ascension du Mont Blanc patientent, plus ça va, plus des gens remontent se coucher, abandonnant l'idée de la course. 3 heures 30 du matin, toujours rien. De moins en moins de candidats au sommet.

Nous finirons par partir à la queue leuleu quand des guides feront une tentative vers 5 heures 45, qui s'avouera courte, les trois quart rebroussant chemin. N'y voyant rien et ne voulant pas prendre de risques inutiles, nous rebrousserons chemin également, jusqu'à ce que l'on croise un guide, un dénommé Guigui, plutôt rigolo, que nous avons rencontré plus tôt. Nous demandant pourquoi on abandonnait, que lui compter monter avec un seul de ses clients, l'autre étant redescendu avec un autre guide.

Enjouées par sa bonne humeur et ses connaissances de la montagne étant guide, nous nous reposerons sur lui et ferons l'ascension derrière lui.

Pause obligée à l'abri Vallot, il fait toujours bien froid et nous sommes dans la couche. Guigui reste toujours optimiste, nous lui faisons confiance. Il n'y a plus que nous.

Comme par magie, nous arriverons au sommet du Mont Blanc, dans une belle éclaircie un peu après 10 heures 30. Bien heureuses de l'avoir croisé et de ne pas avoir renoncé nous aussi.

En redescendant, nous croiserons quelques unes des cordées ayant persistées comme nous.

Nous remercions le fameux Guigui. Je remercie Claire aussi, c'est mon plus haut sommet !!!

Pause goûter au refuge de tête rousse et descente en petite foulée, après avoir traînées pour attraper le dernier train qui nous ramènera jusqu'à la maison !!!

Encore un super souvenir, au moins ça n'aura pas été un Mont Blanc touriste, il aura fallu le mériter.

Petit mot de félicitation de ma compagne de Cordée, la pro himalayiste ;)

Comments

[thierry]

Salut Alex,

On avait grimpé avec Claire et toi au col l'été passé.

Je relis vos courses, mate les photos...et pense bien à elle.

Un grand grand vide..



Thierry